Ah, la pêche de la carpe koï, quelle douce et étrange quête ! Ce n’est pas un simple jeu de patience, mais une méditation sur le temps et l’éternité, un ballet aquatique où le pêcheur, tel un flâneur des rives du Spleen, cherche l’harmonie parfaite entre l’homme et la nature.
Dans le silence lourd de l’étang, la surface de l’eau, miroitante comme un miroir déformant de l’âme, semble ouvrir un passage vers des mondes infinis. La carpe koï, symbole de résistance et de beauté céleste, glisse avec une grâce sublime, ses rouges écailles scintillant comme des fragments d’un rêve fragile. Elle n’est pas simplement un poisson, mais l’incarnation du désir humain — insaisissable, élusive, splendide dans son imperfection.
Le pêcheur, lui, suspend son souffle. Son regard s’accroche à l’eau comme à un poème inachevé. Il attend, tel un poète cherchant l’inspiration dans les brumes d’un matin de novembre, où les murmures du monde semblent se taire. Chaque instant devient un éclat, un fragment de beauté pure, dans la quête de cet être mythologique qui se dérobe, comme le temps qui nous échappe sans fin.
Ah, koi carp fishing — a gentle, curious quest. Not mere patience, but a meditation on time and eternity: an aquatic ballet where the angler, a wanderer on spleen-tinted shores, seeks harmony between human and nature.
In the heavy quiet of the pond, the water’s surface, shimmering like a mirror of the soul, seems to open a passage to endless worlds. The koi, a symbol of resilience and celestial beauty, glides with sublime grace, its red scales glittering like fragments of a fragile dream. It is not simply a fish, but the embodiment of human longing — elusive, ungraspable, splendid in its imperfection.
The angler holds his breath. His gaze clings to the water like to an unfinished poem. He waits, like a poet seeking inspiration in a November mist where the world’s murmur fades. Each instant becomes a spark, a shard of pure beauty, in the pursuit of this mythic being that slips away like time itself.
Ah, la pesca de la carpa koi: una búsqueda dulce y extraña. No es solo paciencia, sino una meditación sobre el tiempo y la eternidad; un ballet acuático donde el pescador, flâneur de las riberas del spleen, busca la armonía perfecta entre el hombre y la naturaleza.
En el silencio denso del estanque, la superficie del agua, brillante como un espejo del alma, parece abrir un paso hacia mundos infinitos. La koi, símbolo de resistencia y belleza celeste, se desliza con gracia sublime, sus escamas rojas centelleando como fragmentos de un sueño frágil. No es simplemente un pez, sino la encarnación del deseo humano — inasible, esquiva, espléndida en su imperfección.
El pescador contiene el aliento. Su mirada se aferra al agua como a un poema inacabado. Espera, como un poeta en busca de inspiración en la neblina de noviembre, cuando los susurros del mundo se apagan. Cada instante es un destello, un fragmento de belleza pura, en la búsqueda de ese ser mítico que se escapa, como el tiempo que huye sin fin.