Il y a quelques années (en 2014) il était encore possible de capturer des brochets dans la Garonne en plein centre de Toulouse,
sous les yeux ébahis des passants qui venaient aussitôt voir de plus près. Je doute que ce soit toujours le cas aujourd'hui,
car voilà longtemps que je n’ai plus croisé de pêcheurs au niveau du port de l’Embouchure alors qu’ils y étaient nombreux auparavant.
Quand j’ai capturé ce brochet, il fallait vraiment vouloir sa photo de pêche urbaine pour tenter le coup.
C’était une quête, un “accomplishment” dirait un gamer américain : se lever tôt, en plein hiver, plusieurs jours d’affilée,
pêcher sans relâche les bords de la Daurade en insistant près des ponts… jusqu’à décrocher le précieux sésame.
A few years ago (in 2014) it was still possible to catch pike in downtown Toulouse on the Garonne,
under the amazed gaze of passers-by who would rush over to have a look. I doubt that’s still true today,
as I haven’t seen many anglers around the Port de l’Embouchure in a long while, whereas it used to be busy.
When I caught this pike, you had to really want that urban-fishing photo to go for it.
It was a quest, an accomplishment: early wake-ups in winter for several days in a row,
grinding along the Daurade banks, insisting around the bridges… until the coveted fish finally came.
Hace unos años (en 2014) aún era posible capturar lucios en pleno centro de Toulouse, en el río Garona,
ante la mirada asombrada de los viandantes que venían a curiosear. Dudo que hoy siga igual,
porque hace mucho que no veo pescadores por la zona del puerto de la Embocadura, antes muy concurrida.
Cuando capturé este lucio, había que realmente querer esa foto de pesca urbana para intentarlo.
Era una búsqueda, un “accomplishment”: madrugar en invierno varios días seguidos,
pescar sin descanso por la Daurade insistiendo cerca de los puentes… hasta lograr el preciado objetivo.